36% de gain sur Bamboo, 24% sur Cofee Beans : sans surprise, le saut de génération s’accompagne d’une nette hausse des performances.
Ci-dessous : aperçu des scènes de test utilisées
Blender (CPU/GPU)
Le Benchmark Blender s’appuie sur une série de scènes pouvant être rendues en CPU, à l’aide de CUDA ou encore avec la technologie OPTIX de NVIDIA. Nous avons ici paramétré le benchmark pour utiliser Blender 2.81a.
| Intel Core i7-9750H à 2,60GHz | GeForce RTX 2080 Max-Q – CUDA | GeForce RTX Max-Q – OPTIX | |
| bmw27 | 5m43s | 1m22s | 38s |
| classroom | 18m15s | 4m5s | 2m13s |
| Barbershop_interior | 23m57s | 11m53s | 19m22s |
| fishy_cat | 9m2s | 2m39s | 55s |
| koro | 10m50s | 4m6s | 1m41s |
| pavillon_barcelona | 19m8s | 7m34s | 3m5s |
| victor | 34m44s | 11m42s | 5m18s |
La conclusion est ici sans appel : le GPU écrase le rendu CPU.
RTX OctaneBench 2019 (GPU, RTX)
Reposant sur le moteur de rendu Octane d’OTOY, ce benchmark s’appuie sur des fonctions expérimentales de support de l’accélération via RTX. L’intérêt ici est donc moins de comparer notre RTX 2080 Max-Q à la génération précédente qu’à quantifier l’interêt du RTX proprement dit, pour le rendu.
Ce test est à considérer comme une beta (étant donné les fonctions encore expérimentales utilisées) ; il s’appuie sur le rendu d’une même scène, avec et sans accélération RTX.
Les résultats sont ici impressionnants : RTX apporte un gain de 3,4x environ. On espère évidemment que les gains finaux seront du même ordre.
Neon Noir (GPU, Raytracing)
Proposé par Crytek, ce nouveau benchmark s’appuie sur le support expérimental du raytracing dans le CryEngine.
Paramètres utilisés : Raytracing Ultra, plein écran.
| Score | |
| 1920×1080 | 7653 |
| 3840×2160 | 2143 |
Crytek ne semble pas avoir mis en place de page avec scores validés ; nos valeurs nous serons donc surtout utiles comme références pour de futurs tests matériels.
Fichiers REDCODE RAW (GPU)
Les fichiers R3D (REDCODE RAW) issus des caméras RED ont beau offrir des données très qualitatives (dynamique, contrôle du bruit, etc), ils sont particulièrement lourds et peuvent facilement mettre à genoux une station de travail lors du traitement et de la lecture en temps réel. Et pour cause : si l’étape du debayering (qui consiste en résumé à convertir et interpoler les données issues des photosites du capteur en images classiques) bénéficiait déjà de l’accélération GPU, ce n’est qu’avec la nouvelle version du SDK qu’une autre étape, le décodage, peut enfin s’affranchir des limites du GPU. De quoi, en théorie, travailler sur des fichiers R3D en temps réel et pleine résolution.
Nous avons cherché à le vérifier à l’aide du RED PLAYER (version 51.0.47074 – release candidate). C’est plutôt réussi : en 6K et 8k (avec accélération CUDA) et en pleine résolution, nous sommes autour de 24 et 13,6 images par seconde respectivement. Lors du scrubbing de la timeline, là encore la lecture est relativement fluide.
Il est possible de désactiver l’accélération GPU : les performances s’effondrent alors à une poignée d’images par seconde en 6k, moins de 1 en 8k. Autant dire que le GPU ne se résume pas à une simple aide : travailler sans n’a tout simplement pas de sens et exigerait un workflow différent.
Nous avons également fait des essais avec Redcine-X Pro, éditeur maison de RED qui s’appuie sur la dernière version du RED SDK. Ce dernier étant utilisé dans des solutions tierces (Premiere Pro, BlackMagic Design, DaVinci Resolve…), on peut y voir un aperçu du potentiel de ce nouveau SDK au sein de vos outils favoris (tout en gardant en tête le fait que chaque intégration a ses particularités).
| Fichier employé | RTX 2080 Max-Q (images par seconde) | GTX 1080 Max-Q (valeurs fournies par NVIDIA) |
| 4K_013_C002_0623HJ_001 | 59.06 | 46.11 |
| 6K_008_C037_11224I_001 | 38.46 | 30.5 |
| 6K_005_L001_0220LI_001 | 39.50 | 29.77 |
| 6K_001_C005_1014V3_001 | 29.11 | 23.37 |
| 8K_006_C004_07278G_001 | 27.50 | 20.4 |
| 8K_001_C096_0902AP_001 | 30.19 | 21.6 |
| 8K_003_C004_0902S7_001 | 32.37 | 23.25 |
Sur les différents fichiers 4K, 6K et 8K testés, on obtient entre 27 et 60 images décodées par seconde. On notera une hausse très nette par rapport aux valeurs obtenues avec une 1080 : le changement de génération apporte un gain de fluidité incontestable.
Lightrooom Classic CC (GPU)
Nous nous sommes ici concentrés sur la fonction « Accentuation des détails », qui fait appel à l’IA pour améliorer les détails de base d’une photo. L’intérêt de cette fonction pour un test GPU est qu’elle est particulièrement sensible aux performances de la carte graphique : ce n’est pas le cas d’autres éléments de Lightroom, qui sont certes accélérés mais pour qui une carte dernier cri ou plus ancienne ne changera pas grand chose aux performances.
| RTX 2080 Max-Q | GTX 1080 Max-Q (valeurs fournies par NVIDIA) | |
| Set de 6 images | 34 | 53 |
Ici, un test sur 6 images variées a pris 34 secondes environ. Le zoom visible plus bas donne une idée du gain potentiel sur certains clichés ; notez cependant que l’amélioration dépend très fortement du sujet, et la fonction peut avoir un effet négligeable sur certains clichés.
Terragen (CPU)
Nous nous appuyons ici sur le benchmark officiel de Terragen 4, que vous pouvez utiliser sans disposer d’une version payante de l’outil. Ce test s’appuie sur le CPU.
Le rendu a demandé 14 minutes 11, ce qui au vu des résultats compilés sur le site de Terragen place notre processeur mobile (core i7-9750H) au niveau d’un i7-6800k.
CineBench R20 (CPU)
Alors que les tests effectués plus haut sous ProRender étaient axés GPU, CineBench est résolument tourné vers le CPU.
Nous obtenons un score de 2450 environ. Le core i7-9750H se positionne ici entre un 7700K4C/8T à 4,4GHz et un Xeon X5650 12C/24T 2,66GHz.
Conclusion
Une machine sobre qui respire la solidité, la possibilité de disposer d’une carte graphique dernier cri dans un design contenu : le Gigabyte Aero 15 Oled YA ne nous a pas déçus.
Les caractéristiques techniques telles que l’écran UHD AMOLED calibré d’usine sont un signe clair : là où certains ordinateurs « Studio » semblent à première vue très dérivés de machines gamer, les spécifications sont ici résolument tournées vers les artistes.
Gigabyte propose ici une machine bien calibrée. Outre l’aspect matériel, le Control Center qui rassemble au même endroit des contrôles de façon claire est un excellent point.
Reste le prix : environ 3600€ TTC. Un tarif élevé, mais qui nous semble correspondre au niveau du produit et à sa finition.
Rappelons enfin que dans le cadre de notre concours GPU Hivernal, vous pouvez remporter un ordinateur portable issu de la même gamme, d’une valeur de 3000€ environ.
