Certains stands proposaient des ateliers avec modèles, permettant aux visiteurs de s’adonner au portrait. Acrobates pour Panasonic (on notera qu’il s’agit du seul stand a avoir proposé des modèles masculins), pose soignée et longues séances de maquillage chez Leica mais avec photographe du stand (les modèles regardaient donc assez peu le public), ou |
encore modèle avec éclairage studio en lumière continue chez Tamron. |
Pour finir, un mot sur une conférence qui concerne non seulement les photographes, mais aussi les infographistes : Organisée comme une table ronde, la conférence a permis au public de découvrir des solutions techniques dédiées : – Plus Coalition : |
– Pixtrakk, de son côté, est un service lancé par la société française PixWays, déjà à l’origine du portail photo PixPalace. Pixtrakk représente en fait l’aboutissement d’une idée qui avait été discutée sur 3DVF lors de l’évocation de la recherche inversée d’images par Google : puisqu’il est désormais possible de retrouver en ligne les copies d’une image, pourquoi ne pas bâtir un système de veille qui surveillerait en permanence l’ensemble d’un portfolio ? Si le service se destine plutôt aux agences ou photographes, le système pourrait évidemment tout à fait être utilisé pour des rendus 3D. |
Ce genre de service a un intérêt énorme pour les photographes, d’autant plus que les abus se multiplient, souvent plus par incompétence que par malveillance : une photo licenciée pour tel pays qui est utilisée par la filiale américaine sans rémunération, par exemple. Les intervenants ont insisté sur le fait que le but est d’améliorer les choses, pas de jouer au gendarme. On regrettera cependant le dérapage qui a eu lieu concernant facebook, traité de tous les noms (un des intervenants a réussi, en 30 secondes, à dire que le net avait un potentiel formidable puis à traiter Facebook de camp de concentration pour la photo), avec des affirmations en décalage total avec les conditions d’utilisation actuelles du service. De grosses contre-vérités agaçantes… |
Au final, la conférence a tout de même été très positive. La solution de Pixtrakk fait rêver : avec un accord entre la société française et Google ou TinEye, on se prend à imaginer un service qui rendrait absurde l’idée de voler certaines images pour étoffer son portfolio, ou de réutiliser commercialement des images créées par un freelance sans leur accord… Tout en permettant aussi de monitorer les utilisations plus positives, comme l’utilisation non commerciale (reprise de son image sur les principaux portails 3D pour mettre en avant un artiste, par exemple). On notera enfin qu’avec des organisations comme l’UPP (Union des Photographes professionnels) ou la SAIF (Société des Auteurs des Arts Visuels et de l’Image Fixe), les photographes ont su se rassembler et veillent à défendre leurs droits. Un exemple à suivre pour l’infographie ? |