Rétrospective – Salon du Jeu Vidéo 2009

 

 

 

!!!Monde du Jeu

Accolé au Festival du jeu Vidéo se trouvait le festival du jeu de société, car il ne faut pas oublier que le jeu vidéo est avant tout du JEU. On y retrouvait donc les Jeux plus « traditionnels » : échecs, dominos, jeux de société, jeux de plateau, jeux de rôles, jeux de cartes à collectionner, tous étaient présents pour notre plus grand bonheur. Une multitude de parties étaient organisées et des séances d’initiation permettaient de maîtriser les arcanes de tel ou tel jeu. Cette spécificité du salon français (présente depuis le début) est une très bonne initiative, car elle permet de varier les plaisirs tout en offrant un large choix d’activités.

 




!!!Marchandising


Salons obligent, une myriade d’échoppes étaient dispersées un peu peu partout. Si la vente de jeux vidéos était réservée au stand de la Fnac, vous pouviez en revanche acheter toutes sortes de jeux de société, jeux de plateau et de jeux de rôles, des cartes à jouer, ainsi que des dés, des T-shirts aux motifs « geek », des figurines à l’effigie de vos héros préférés, des répliques d’armes et d’armures, des pin’s et pendentifs en tout genre, du matériel et même des bonbons ^^. C’est également l’occasion de trouver de la presse spécialisée non-distribuée en kiosque comme le très bon magazine Pix’n’love par exemple.

 


!!Les Milthon


Enfin, comme chaque année, une série de prix étaient remis aux meilleures productions françaises. Cette année, c’était l’illustre Phillipe Ulrich qui présidait le jury ; scénariste, compositeur et artiste atypique il a notamment cofondé le studio Cryo Interactive Entertainement et donné naissance à L’arche du Capitaine Blood, Versailles, ou encore Dune.

 

La cuvée 2009 aura mis à l’honneur la société phocéenne Exkee qui remporte le prix du jeu de l’année ainsi que celui du meilleur jeu console de salon avec son très original ColorZ (disponible sur le WiiWare). Asobo remporte elle le milthon du meilleur graphisme pour son magnifique Fuel, un jeu de course next-gen. Le prix du meilleur scénario revient à Metropolis Crimes (sur NDS) de Lexis Numérique qui nous prouve une fois encore qu’ils savent écrire des histoires et nous offrir de jeux passionnants et originaux.

Enfin, le prix de la révélation de l’année est attribué au très innovant mais aussi très angoissant Project Hysteria. Mix ingénieux entre le Projet Blair Witch et un livre dont vous êtes le héros, ce jeu disponible sur I-phone m’a vraiment emballé ; il mérite amplement les dérisoires 0.79 € qu’il coûte.

 

 

 


!!Bon festival, mais peut mieux faire


Comme vous l’aurez compris, l’événement était de taille. Bornes de jeux, animations, cadeaux, tout était mis en œuvre pour vous faire passer un moment des plus agréables. Cependant, quelques points restent perfectibles. A commencer par la gestion des visiteurs (une heure d’attente pour pouvoir entrer, même avec des pré-ventes !!!), mais également le nombre de stations de jeux présentes, encore trop réduit à mon goût.

 

Même si le festival du jeu vidéo prend de plus en plus d’importance, force est de constater qu’il n’a pas l’opulence de ces pairs. Il est évident qu’avec seulement trois ans d’existence, il lui est difficile d’égaler la taille démesurée des TGS et autres E3.

 

Cependant, il est décevant de voir que la GamesCom qui s’est tenue à Cologne du 19

au 23 août était d’ores et déjà un salon international pour sa première édition (même si elle est l’évolution de la Games Convention qui se tenait auparavant à Liepzig). J’espère que Games-Fed, les organisateurs de l’événement, arriveront à donner l’ampleur que mérite ce salon à l’avenir.

 

De plus, les éditeurs n’ont pas non plus joué le jeu du salon : nombreux étaient les manquants à l’appel. Blizzard et son déjà culte Diablo 3 n’était pas de la fête (alors qu’il était présent à la GamesCon), Microsoft et son projet Natal non plus. De même, absence remarquée de Square Enix ; il n’y a donc pas eu de Final Fantasy XIII à se mettre sous la dent (alors que l’année dernière : The Last Remnant avait été présenté). En règle générale, peu d’éditeurs nippons avaient fait le déplacement jusqu’en France pour nous présenter leurs jeux.

 

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