ESRA – Sup’Infograph – Making-of Speedza

3DVF – Merci à toute l’équipe pour ce moment en votre compagnie. Pour commencer, pouvez-vous nous parler de votre parcours à chacun, et des raisons qui vous ont poussées à rejoindre l’école ESRA Sup’infograph Côte d’Azur ?

L’équipe de Speedza : Avant toutes choses nous souhaiterions remercier l’ESRA ainsi que 3DVF de nous permettre de réaliser cette interview. C’est une opportunité pour nous de promouvoir notre travail réalisé durant ces 18 mois et de nous faire connaître auprès des gens de la profession. Derrière Speedza, il y 8 personnes : 7 gars et une fille (la preuve qu’on n’est pas misogyne hein Laure ? ;)). Mais n’oublions pas notre sound designer : Cédric Denooz et notre compositeur Ludovic Loy qui ont su rajouter une autre dimension à notre film. Chacun d’entre nous a été un pilier dans son domaine ce qui nous a permis de plus ou moins reconstituer un environnement de production. Laissons place aux présentations de chacun avec honneur aux dames.

Laure : Coucou ! Moi c’est Laure. Durant la prod, je me suis occupée de la modélisation de props, j’ai fait quelques layouts et j’ai animé la dernière partie du film. Depuis la sortie de Toy Story, je me suis passionnée pour la 3D. Je voulais à la base la pratiquer en tant que passion, mais j’ai tout de même passé le concours de l’ESRA et j’ai été acceptée. Et maintenant je travaille dans ce domaine. J’ai atteint mon 1er objectif…

Gilles: Bonjour à tous! Moi c’est Gilles Roman (alias Soilworker sur le forum et Gilou pour les intimes), j’ai 22 ans. Durant la production je me suis occupé du storyboard et textures avec Benoît, charac design, lighting et direction artistique. Après mon Bac S, je suis rentré dans un IUT informatique où j’ai commencé à griffonner mes premiers dessins en amphithéâtre tellement les cours me passionnaient… . J’ai vite arrêté en cours d’année pour me consacrer uniquement au dessin. J’ai passé le concours de l’ESRA sup’infograph Nice où j’ai été admis. Etant originaire de Nice à la base, il s’agissait de l’école la plus proche de chez moi, c’est donc vers elle que je me suis tourné en premier.

Mathieu : Bonjour moi c’est Mathieu GAUTIER – 25 ans. Pour Speedza, j’ai été chargé de la modélisation des décors avec Laure, puis je me suis occupé de modéliser les deuxièmes versions des personnages principaux. J’ai animé ¼ des plans du film et j’ai réalisé la maquette du site Internet en construction ainsi que les recherches graphiques sur les props. Suite à mon BT dessinateur maquettiste, j’ai cherché ensuite à rentrer dans le monde de la 3D et après plusieurs concours réussis j’ai dû choisir une école. L’accessibilité et les connaissances sur places ont fait le reste.

Nicola : Bonjour, moi c’est Nicola (sans S !!!!) Carfagna, 23 ans et je suis le renderman de Speedza.

Après mon BAC STT, j’ai intégré l’ESRA car c’est la seule école que je connaissais à l’époque (honte à moi) mais bon je me dis qu’en fin de compte, vu l’équipe de fou dans laquelle je suis tombé durant ces deux ans à l’ESRA, j’ai fait le bon choix. Alors pourquoi la 3D ? C’est simple : merci aux jeux vidéos et au cinéma qui m’ont donné envie de faire de la même chose, mais en mieux.

Olivier : Salut ! Salut ! Olivier, 24 ans. Alors dans Speedza je suis le gars qui s’est tapé tous les rigs, skin … heureusement que j’ai pu animer la partie la plus intéressante du film !!. Après mon Bac STT et deux ans de fac de sport, j’ai rejoint l’ESRA pour rentrer dans le monde de la 3D qui me fascine depuis tout petit. Mon but étant de me spécialiser dans l’animation.

Léo : Salut ! Moi c’est Léo Lapasset – 20 ans. Durant la prod je me suis chargé de faire les artwork décors, les animations 2D, les génériques de début et fin, un peu de modé, et j’ai animé la première partie du film

Communément sorti d’un BAC S, je cherchais une école permettant de développer sereinement technique et artistique en infographie. N’ayant auparavant aucune expérience concrète dans ce domaine, l’ESRA me parut bien adaptée par son enseignement généraliste permettant à chaque étudiant de découvrir les différents « métiers » qui la compose et de trouver ma spécialité au sein d’une production. L’école comportant entre autre deux autres formations indépendantes (Cinéma et Ingénierie Son) ne pouvait que m’apporter un plus pour la découverte et la collaboration entre celles-ci.

Ivan : Buongiorno !! Moi c’est Ivan Iorio dit « le Rital ». J’ai 21 ans. Je suis le mécanicien du groupe. J’ai modélisé tout les engins et scooters du film et j’ai également modélisé les premières versions des personnages principaux ainsi que tous les personnages secondaires. J’ai fait les blendshapes de la plupart des persos. Et j’ai fait toutes les animations secondaires du film. Après l’obtention de mon Bac STT et un bref passage en fac de droit, j’ai rejoint l’ESRA car j’étais avant tout un fan de jeux vidéos et je voulais en faire mon métier.

Benoit : Et bien on finit par moi 🙂 Slt à tous moi c’est Benoit Dominguez (Bolter sur le forum ïŠ) – 23 ans surnommé également Miissster Blague. Plus sérieusement, dans la prod, j’étais chargé du storyboard et maps avec Gilou, artworks décors avec Leo, layouts décors (principalement le chantier), effets spéciaux et montage. Pour ma part, après l’obtention de mon BAC S, et afin de me préparer pour une formation en 3D, j’ai fait une MANAA (Mise A Niveau en Art Appliqués) et une année de formation en animation 2D à l’école IDEM au Soler (près de Perpignan). J’ai rejoint l’ESRA car à ma connaissance, c’était la seule école à enseigner 3DSMax et Maya sur une formation de 3 ans. Je cherchais la polyvalence.

Cédric : Salut, Cédric Denooz, 40 ans, diplômé de Louis Lumière en 1992 Monteur son, illustrateur sonore, ayant collaboré à la fabrication de bandes son pour le long métrage (Vidocq, Un long Dimanche de Fiançailles) ou l’animation (les Cotoons (Canada & France 5), Bugwatch (Espagne & France 5), pour de nombreux films publicitaires et d’évènements. Ayant apporté mon grain de sel à Méline, j’avais constaté que ce site constituait une excellente passerelle entre l’univers de la 3D et celui du son, et qui à mon sens, comblait un besoin évident.