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SFX : Le cinquième élément : Les effets visuels

Le cinquième élément : Les effets visuels





Les effets du cinquième élément font appel à de nombreuses combinaisons d’effets numériques et techniques, souvent composités avec des prises de vues réelles. Des maquettes miniatures, retravaillées numériquement pour leur donner un aspect plus gros et réel, ont été utilisés avec d’autres vehicules purement numériques, ainsi que des acteurs virtuels et réels. Pendant la création de l’univers du 5èm element, qui as pris énormement de temps, Digital Domain s’est vue attribuer certains effets numériques sur les créatures. Effets dirigés par Nick Dudman et son équipe de 55 personnes.


« La chose la plus important lorsque l’on travail sur un film necessitant autant d’effets speciaux », dit Besson, « est de se rappeller que le film est par dessus tout une histoire. Nous avons apporter énormement d’attention au script, laissant les effets speciaux raconter cette histoire et non pas l’inverse. Ce film n’est pas une demonstration mais bien une histoire ».


Le 5ème élément est le premier film de Luc Besson à faire massivement appel aux effets spéciaux. Pour cela, il a préféré travailler en étroite collaboration avec Mark Stetson, de Digital Domain, pour superviser chaque phase des effets visuels du film. « J’ai trouvé cela moins amusants que le travail avec de vrais acteurs » note Besson, « mais toutefois moins compliqué que ce à quoi je m’attendais. Nous avons commençés très tôt à travailler avec Digital Domain, storyboardant tous les effets un an avant le debut des prises de vues. Nous avons enormement discuté, avec Mark Stetson et Dan Weill, dessinant et redessinant tous. Tout était près bien avant l’heure« .

Le plus gros du travail de fond à été réalisé dans la première phase de pré-production, avec 11 mois de travail de Jean-claude Mezieres, Moebius et d’une équipe de sept graphistes, representant de manière détaillée le 23èm siècle selon Besson. Par exemple, Besson a imaginé l’aspect exact des « Mondoshawan » (les énormes créatures sur-blindés avec des têtes minuscules) suite à des discussions pertinentes avec les artistes.

Durant cette phase, Besson a raconté à l’équipe artistique l’histoire de ces « Mondoshawan » comme il l’avait imaginée. « Je voulais decrire leur apparence, comment ils se deplaçaient » reconte Besson, « Mais aussi leur vie, leurs gouts, leur histoire, tout ce que je savais, parce que je les connaissaient bien que ne les ayant jamais vue« .

Une semaine après, Besson et Can Well ( production designer ) ont éxaminés plus de 30 maquettes papiers des « Mondoshawan », et en ont selectionné un pour developper leur aspect final.


Ce processus à été le même pour les centaines de créatures et d’objets de la terre et d’ailleurs de ce 23èm siècle ! De même, le titre « The Fifth Element » à été travaillé pour être incorporé dans le film et les produits dérivés (marketing).


Une année plus tard, après une pause durant laquelle Besson écrit et produit The Professional, les recherches de la pré-production sont envoyées à Digital Domain pour le debut des travaux, dirigés par Mark Stetson, avant le debut des prises de vues.
« Nous avons organisés notre departement artistique autour de Ira Gilford et Ron Gress« , racont Stetson, « pour coller au maximum à l’aspect et à l’esprit de chaque objet et créature. De nombreux dessins ont dus être revus, en particulier la ville et les vehicules volants« .

Stetson à travailler sur le design pour Blade Runner, en 1982. Un film qui avait definit l’aspect des villes du futurs des 15 années à venir.


« L’une des choses les plus interessantes en travaillant avec Luc sur ce film est le fait que se soit un nouveau blade Runner » dit Stetson. « Le design sur ce film est différent et plus moderne. Grâce à Moebius et Mezieres, le design est axé sur une tradition francaise et sur une approche photo-réaliste entierement nouvelle« 

Pour réaliser la vision de Besson sur les 262 prochaines années, Digital Domain a produit plus de 30 maquettes. La plus grande represente la citée de Manhattan en 2259 AD : Une seule maquette de 22 immeubles, de quatre mètre de haut chacun.

Quatre studios de Digital Domain (Venice, California) ont été attribués au 5èm element durant 18 semaines pour les prises de vues avec les maquettes.


« Mark a réalisé un travail impressionnant » raconte Dan Lombardo, le producteur des effets visuels chez DD. The Fifth Element se devait d’immerger le spectateur dans une vision du futur expansive et intime en même temps. Durant les prises de vues avec les maquettes, les cameras opéraient des mouvements à moins d’un cm des maquettes ! « Le réalisme obtenu est malgré tout saisissant, grâce au travail minutieux de Mark« .

La bonne entente de la diversité des techniques utilisées pour ce film est une fierté de l’équipe de Stetson. « Mixer le tout, utiliser des voitures de synthèses pare choc contre pare choc avec des voitures réelles est vraiment amusant » d’après Stetson…


De nombreuses scènes travaillées par DD contenaient plus de 80 plans composités sur chaque image ! La moyenne se situait autour de 25 plans, pour 225 scènes au total.

Une fois le projet en bonne voie chez Digital Domain, les grosses prises de vues réelles ont pu commencer. Pendant les shoots, DD deleguait une équipe sous la direction de Stetson et de Bill Neil, le directeur de la photographie, pour assurer la cohérence au niveau colorimétrique des fond de couleurs en vue du keying, et informant Besson sur les possibilités en compositing pour les 125 scènes réelles.

Pendant que le travail avance sur les deux continents, la coordination avec Besson revet la plus haute importance pour DD. « Luc est très exigent » renseigne Stetson, « mais il est très direct dans la description de ce qu’il veut. Face aux problemes, il as toujours imaginé une solution permettant à chacun de s’en sortir ».

Besson, bien qu’admettant mettre sans cesse la pression sur Digital Domain sur la qualité du travail, finit par les appeller « Les Frères Lumiere ». Et ce n’est pas le moindre honneur que d’etre ainsi nommé, en reference à des français (les frères lumières…) par Luc Besson, même pour l’un des plus célèbres studio d »effets speciaux.

« C’est une réelle oportunité que de travailler sur un film aussi diffusé que The Fifth Element » dit Stetson. « C’est encore plus gratifiant de travailler sur une production qui pourras être choisi pour l’ouverture du festival de Cannes !« 


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