Le nouveau boîtier, en détail
On l’a vu, la Up Box se dote d’un boîtier relativement esthétique. Il est aussi relativement bien pensé. Tout d’abord, il aide à réduire les nuisances lors de l’impression. Le bruit est atténué. Mieux encore : un système de filtration de l’air élimine quasiment totalement les odeurs de plastique. Un net progrès, surtout si l’on travaille à proximité. |
Le fait de créer une enceinte fermée autour de l’imprimante permet aussi de réduire la circulation d’air et donc d’avoir moins de chaleur dispersée dans la pièce (n’oublions pas que les imprimantes à filament travaillent à une température élevée). Inversement, un courant d’air ne risquera pas de créer un problème d’impression. |
On pourrait penser que le boîtier gêne l’accès aux différentes parties de l’imprimante : il n’en est rien. Un couvercle sur le dessus et une porte vitrée sur l’avant s’ouvrent pour intervenir sur le plateau ou la tête d’impression.
|
Sur le côté du boîtier se trouvent. Trois types d’appui sont gérés, et donnent donc accès à 9 fonctions au total : Le système est très pratique à l’usage. Par exemple, lors d’une grosse impression, on pourra facilement mettre l’impression en pause, changer de bobine, relancer l’impression. |
Enfin, le logo Up Box et la ligne de LED situés sous le plateau Martyr, visibles en permanence par la fenêtre avant, ont une fonction. Ils s’éclairent et indiquent l’état de l’imprimante : attente d’initialisation, impression en cours (la ligne de LED indique la progression). L’affichage pourra même donner des indications si une erreur est détectée. |
Si vous avez oublié la fonction des boutons, ou de l’éclairage, pas de panique : un autocollant sur la face interne du couvercle sert d’aide mémoire. Mieux : la marche à suivre pour changer de bobine est expliquée pas à pas. Aucune excuse pour se tromper ! |
Le logiciel L’outil associé à l’imprimante est quasi identique à celui que nous avions testé l’an passé. Il a donc les mêmes avantages, mais aussi les mêmes défauts : |
– Toujours pas de visualisation précise des supports et points de contact sur l’objet. Comme par le passé, ces problèmes ne sont pas bloquants ; pour les problèmes d’interface, la documentation papier très complète prend le relais.
|
Essais d’impression Comme pour la Up! Plus 2, nous avons principalement effectué nos tests avec du filament Form Futura « Robotic Grey », acheté chez un revendeur tiers. Nous avons fait quelques essais d’impression grand format, mais aussi testé la précision accrue : plus précisément, il s’agit de la possibilité d’imprimer avec des couches de 0,10mm. La Up! Plus 2 n’allait pas en-dessous de 0,15mm. |
Nous avons profité de ces tests pour expérimenter le mode d’impression le plus rapide sur notre objet de test, pour le comparer à une version imprimée plus lentement. Ci-dessus (mode turbo à droite) et ci-dessous (turbo en bas) : le benchmark imprimé en mode « fine » et « turbo », avec des couches de 0,10 mm. Le gain en finesse est très net par rapport à la Up! Plus 2, en particulier sur les courbes. Le mode turbo n’affecte pas la forme globale. En revanche on constate quelques déformations très légères sur les zones planes en mode turbo. Le défaut reste subtil : il sera probablement invisible avec un filament blanc, et reste minime dans tous les cas. |
Nous avons aussi voulu comparer le gain de temps possible avec ce mode « turbo ». La différence sera évidemment variable selon le modèle, mais aussi son échelle et le paramétrage de remplissage. La partie supérieure du crâne de T-Rex, imprimée en très grand volume, passe de 3 jours 42 minutes en mode « fine » et couches de 0,1mm à 1 jour 12 heures en mode turbo. |
En revanche, le gain était beaucoup plus limité sur l’objet utilisé pour le benchmark, plus haut : nous pensons en fait que le mode turbo accélère plus ou moins la tête d’impression selon qu’elle se déplace ou imprime, ce qui explique que le gain dépende du modèle et de la densité des supports internes. En pratique, l’utilisateur pourra jouer sur l’épaisseur des couches et la vitesse d’impression pour optimiser le ratio niveau de détail / temps d’impression selon ses besoins. Pour des objets très fins et hauts, l’impression en mode turbo sera sans doute à éviter. |
Ci-dessus : le stanford Dragon imprimé avec la Up Box (à gauche), couches de 0,10mm. A droite, le même modèle imrpimé avec la Up Plus 2, qui n’imprime pas aussi finement.
Tête de T-Rex en deux parties : le gros volume d’impression permet d’obtenir des modèles de taille respectable.
Bilan Plus simple à utiliser que la Up! Plus 2, plus esthétique et plus robuste, la Up! Box offre de bonnes performances pour une imprimante à filament. Le mode turbo sera un gros plus pour imprimer rapidement des pièces, en particulier si la finesse des détails n’est pas primordiale. Le boîtier, très bien pensé, est une réussite. Enfin, avouons-le, imprimer des modèles en grand format est un vrai plaisir, même si l’impression prend alors beaucoup de temps, même en mode Turbo. La Up Box est plus chère que la Up! Plus 2 (1 890€ HT contre 1 183,33€ HT chez A4 Technologie), mais cette différence de prix est justifiée par un système plus pratique, qui provoque moins de nuisances (odeur/bruit) et qui offre de meilleures performances. Points positifs Points négatifs |
Pour en savoir plus Rappel des caractéristiques techniques Type : extrusion de fil (PLA ou ABS) et tous filaments diamètre 1,75 mm. Modèles utilisés pour le test – Le benchmark d’impression ; |