Laval Virtual 2015

Du 8 au 12 avril 2015 avait lieu l’édition 2015 de Laval Virtual, 17ème édition de cette conférence internationale sur les technologies et usages du virtuel. 3DVF étant partenaire du salon, nous étions sur place.

Nous vous proposons de revenir sur les points forts de cette édition : démos technologiques, projets de recherche, start-ups, stands de sociétés mais aussi conférences et tables rondes.

Organisation

Laval Virtual se divise traditionnellement en deux parties : en semaine, trois jours professionnels accueillent généralement près de 5000 visiteurs venus principalement d’Europe, mais aussi d’Asie et d’Amérique du Nord. Le week-end, le salon s’ouvre au grand public, et près de 10 000 personnes se pressent dans les allées.
A noter, le salon propose un ensemble de chiffres sur les visiteurs, avec statistiques sur plusieurs années.

Pour l’édition 2015, les organisateurs ont opté pour la continuité, mais avec quelques améliorations : l’espace d’exposition a été agrandi, et la zone start-up a été bien mieux intégrée au salon que lors de notre précente visite, il y a deux ans.

On appréciera également la nouvelle organisation de la remise des prix, les Laval Virtual Awards, qui récompensent les dernières innovations dans tous les secteurs (voir la liste des vainqueurs). La cérémonie avait lieu en journée, dans le salon, et non lors d’une soirée dédiée : parfait pour éviter les cocktails qui n’en finissent pas !

Ci-dessous, un aperçu vidéo d’une partie du salon.

Démos et projets de recherche

Chaque édition de Laval Virtual est l’occasion de découvrir des projets insolites, notamment ceux issus d’universités japonaises. Le salon a dès ses débuts créé un lien fort avec ces dernières.

En 2015, le projet Childhood de l’Université de Tsukuba était sans doute le plus étonnant. Le concept : vous placer dans la peau d’un enfant, via deux dispositifs.

– le premier se compose d’un casque de réalité virtuelle et de deux caméras motorisées, que l’on attache autour de sa taille. Ce qu’elles filment est affiché dans le casque, et les mouvements de la tête sont répercutés sur leur orientation. Résultat : le cobaye perd 70cm environ, et retrouve la perspective d’un jeune enfant.

– la seconde partie est proche d’un exosquelette : un gant spécial est relié à une petite main par une série d’articulations, et permet de reproduire les capacités de préhension de la main d’un enfant, mais aussi de « sentir » l’objet que l’on touche avec.

Si ces concepts peuvent sembler farfelus, ils ont des applications très concrètes. Ils permettent d’évaluer des lieux ou produits en se mettant à la place de jeunes utilisateurs. Un enfant sera-t-il perdu dans ce nouvel hôpital ? Cet objet est-il utilisable par un enfant de 6 ans ? Ces deux systèmes permettent de répondre à ce type de question sans avoir à faire des tests sur de vrais enfants.

Plus loin, nous avons pu découvrir Birdly, projet suisse qui avait déjà fait fureur au SIGGRAPH. Il faut dire que l’installation permet de réaliser un rêve partagé par tous : voler comme un oiseau (et, plus précisément, comme un Milan Royal).

Concrètement, l’utilisateur est allongé sur un système articulé qui lui permet de « battre des bras ». Un casque de réalité virtuelle sur la tête, il peut ainsi voler dans une ville virtuelle et s’orienter. Pour rendre l’expérience encore plus réaliste, un petit ventilateur souffle de l’air sur l’apprenti volatile !