Crowdfunding : Dans les Bois

Sociétés partenaires

Plusieurs entreprises participent au projet. Entre autres :
– Black Lab, studio VFX ;
– Digital Factory, société de postproduction que nous avions interviewée en 2013 à l’occasion de son installation dans la Cité du Cinéma ;
– Next Shot (location de matériel de prise de vue/machinerie/régie) ;
– Studio de Paris (studios de tournage de la Cité du Cinéma) ;
– Make Up For Ever Academy, école de maquillage de cinéma ;

– JMK Consulting (placement de produits/marques) ;
– La Terre Tourne (production).

On notera la présence de plusieurs sociétés implantées à la Cité du Cinéma : Franck Carle nous a précisé que le film avait eu un effet fédérateur, l’idée d’un projet commun ayant séduit plusieurs des sociétés présentes sur place.

Les effets visuels

Le film comportera de nombreux effets, principalement liés à l’univers du faune : des fleurs qui poussent lorsque les pattes du faune touchent le sol, le sylvain (une créature mythologique), l’univers du faune.

Pour les effets du teaser, plusieurs artistes ont participé : , l’artiste 3D/VFX Sébastien Corne, mais aussi Simon Gobbi (étudiant en 4ème année à Pôle 3D) qui a énormément contribué. L’infographiste Ilies Karakaya a réalisé le plan de la jeune femme couchée (visible ci-dessous). Gabriel Kerlidou de Black Lab a apporté son aide. Le lighting TD Sirius Buisson a eu un rôle de conseiller technique. Quentin Cachera, de son côté, était lead concept artist/storyboarder. Il a grandement développé l’univers graphique du projet.

Pour les FX, l’équipe passera deux ou trois jours à filmer particules, poussière ou fumée, plantes, fougères, branches sur fond bleu… De quoi se créer une solide base de données qui sera exploitée par la suite.

Le film fera aussi largement appel aux matte paintings. Le matte painting le plus imposant de la bande-annonce a été réalisé par
Masahiro Sawada, qui a peu après rejoint Digital Domain.

Ci-dessus : plan final du teaser, avec des fleurs qui poussent à chaque pas du faune.

Ci-dessous : étapes de création du plan et passes de rendu.

Effets traditionnels, décors

Stéphane Artus a choisi de faire aussi aux effets traditionnels en plus des VFX, par exemple pour le visage du faune (prothèses et maquillage). Cette partie prend environ 2h en application.

Le faune a par ailleurs demandé d’importantes recherches visuelles sur les cornes, le visage, etc.

L’équipe qui a créé le Faune (composée entre autres de Jérémy Burette Caravita, Stéphane Chauvet) a notamment travaillé sur Astérix aux Jeux Olympiques, Noé, Hansel & Gretel, X-Men : Days of Future Past mais aussi sur le maquillage du dieu Pan dans Sa Majesté Minor.

Le Chef décorateur est Christophe Simonnet, qui a travaillé sur des courts, films, clips ou encore comédies musicales.

Artus nous a confié qu’il souhaite également utiliser des maquettes. Il regrette en fait ce qu’il voit comme une uniformisation des VFX d’un film à l’autre, ainsi que leur omniprésence y compris pour des plans qui auraient pu être tournés de façon classique.

Un exemple parlant, pour lui, est la première trilogie du Seigneur des Anneaux, qui disposait de plus d’éléments réels que Le Hobbit.

Pour le court, l’objectif sera donc de mêler effets classiques et VFX, ce qui permet d’ancrer le résultat dans le réel et de créer une vraie identité.

Le réalisateur

Né en 1974, Stéphane Artus a fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse, puis à l’Ecole Européenne Supérieure des Arts et Technologies de l’Image de Poitiers.

Après un court de fin d’études orienté science-fiction (Exsequi V), il a travaillé pour la télévision, la publicité ou le cinéma : habillages, storyboards, illustrations ou encore travail de cadreur/JRI.

Il a également réalisé le clip humoristique Coeur Eolienne, avec la comédienne Camille Chamoux (alias Cynthia Prion), qui se retrouve face à des zombies.

Des compétences multiples mises à contribution pour Dans Les Bois, puisque c’est par exemple lui qui crée le storyboard. De même, il souhaite contrôler totalement la direction artistique du projet, pour ne rien laisser au hasard.

Les acteurs

Les deux personnages principaux seront interprétés par Lucile Jaillant et David Doukhan.

Stéphane Artus a très tôt choisi David Douhkan, dès les premières ébauches du projet en 2007. L’acteur a notamment été sélectionné pour son physique qui correspondait à la vision qu’avait Artus du faune, à la fois envoûtant et terrifiant, charnel et beau. Il représente également le gardien de la forêt.

Le réalisateur a rencontré Lucile Jaillant plus tard, dans le cadre d’un autre projet. Stéphane Artus a voulu sortir de l’archétype de la jeune femme de 20 ans, et préférait une actrice ayant la trentaine, qui permettait en plus de créer un passé plus complexe.
L’héroïne du court a en effet vécu une histoire d’amour lorsqu’elle avait 16 ans, avec un homme appelé en front durant la Première Guerre Mondiale. Elle a par la suite refusé de se marier durant plusieurs années, ce qui explique son mariage tardif par rapport aux autres femmes du village.
Le personnage représente aussi l’humanité face à la forêt protégée par le faune.