Benjamin Brosdau



3DVF : As tu utiliser des photos comme références et donc but à atteindre en terme de réalisme ?


Naturellement, il est toujours primordial de recueillir autant d’images de références que possibles afin de tendre à une image la plus réaliste possible. Il ne te reste plus qu’à être aussi doué que le photographe dans les conditions réelles. Pour le rendu intérieur, on trouve énormément d’images sur internet, j’ai aussi opté pour mes propres prises photos dans des magasins d’intérieurs.





3DVF : Au vue de la réussite de ton éclairage, as tu des commentaires à faire sur le moteur de rendu Maxwell que tu sembles avoir utilisé?


Merci beaucoup ! Maxwell qui vient de passer en phase de développement beta est d’or et déjà capable d’offrir des rendus d’une qualité non atteinte auparavant si on l’utilise correctement. Il est le premier des moteurs de rendu basé sur des paramètres physiques imitant le comportement du transport de la lumière et la réaction des matériaux et offrant un tel réalisme. Le moteur manipules les algorithmes les plus complexes d’interactions surfaces/lumières et reste d’une utilisation simplissime.
Sa facilité d’installation au sein des logiciels 3D démontre aussi la façon dont il a été conçu. Alors que d’autre moteurs de rendu requiert une solutions basé sur énormément de paramètre, Maxwell se contente de trouver les « bons réglages » à votre place. Cela apporte beaucoup de réalisme à vos scène mais ajoute une contrainte : peu de place à un éclairage créatif …
La société NextLimit met régulièrement à jour son moteur à jour, et la version beta vient d’apporter son lot de fonctionnalités intéressantes et surtout une accélération du rendu surprenante !
Cependant, il reste au moteur quelques limitations comme le support des textures parfois aléatoires qui devrait être résolu dans des versions suivantes.L’équipe de développement projette aussi d’intégrer son propre système de texture procédurale, ce qui reste un problème aujourd’hui.
Enfin, on ne peut pas prétendre que Maxwell soit prêt à être introduit dans une production à cause d’une lenteur toujours présente et de limitations en terme de polyvalence.
Malgrès ceci, il est clairement difficile à concurrencer pour le rendu architecturale ou design de produits où ses qualités sont évidentes !





3DVF : As tu des conseils pour les plus jeunes et débutants voulant progresser dans le domaine de l’éclairage de scènes 3D ?


Au delà de travailler vos acquis techniques et tirer le meilleur parti de votre logiciel 3D, le plus important reste d’observer la nature le plus souvent possible. Cela consiste simplement à sortir de chez soi et regarder avec attention le comportement des lumières et donc des ombres, leurs réaction suivant le matériau rencontré et comment les choses varies et évoluer en fonction de la façon dont est éclairer ce que vous regarder. Quelques connaissances théoriques sur le sujet ne devraient pas non plus vous porter préjudice.
Il existe enfin quelques ouvrages sur le sujet pour vous exercer à la façon d’éclairer une scène afin de finaliser des ambiances précises comme par exemple le célèbre éclairage 3 points.





Enfin, pour être habituellement un utilisateur de MentalRay, je conseille la lecture de l’ouvrage « Rendering with MentalRay » rédigé par Thomas Driemeyer. Ce livre n’est pas dédié à l’éclairage en général mais explique la facon de travailler avec efficacité sur ce logiciel qui n’est pas le moteur le plus simple d’utilisation.



3DVF: Comment as tu réussi a créer cette sensation de prise photo la nuit avec un flash ?


Je dois cette idée à mon ami Eldo qui m’a proposé cette astuce et que j’ai mis en application sur diverses scènes. Mais sincèrement, il n’y a pas grand-chose à mettre en place pour réaliser cet effet. J’ai donc effectivement utilisé ce nouveau moteur Maxwell de la société NextLimit et je ne peux pas penser qu’un autre moteur de rendu puisse m’offrir ce degré de réalisme.





3DVF : Quelle est l’étape la plus complexe dans ce cas précis et pourquoi ?


Comme je l’ai énoncé au dessus, rien n’est complexe dans ma façon d’éclairer la scène. Juste respecter les lois de la nature à travers les fonctionnalités de Maxwell. Toute la scène doit être modélisée suivant la véritable échelle et ajouter à cela une caméra au réglage standard et un éclairage typé « comme en vrai ». Dans ce cas précis, il était important d’utiliser un long temps d’exposition (Maxwell permet de vrais réglages propre aux appareils photo comme la distance de mise au point, le temps d’exposition, la sensibilité de film utilisée, etc…) puisque la seule source de lumière provient du flash de l’appareil photo.
C’est ici encore un point spécifique à ce moteur, il n’existe pas de lumière à proprement parler, mais une émission d’énergie transmise depuis une surface. Tout est géré automatiquement comme la déperdition d’énergie avec la distance, la température de couleur, etc…
Le flash de l’appareil photo est donc un plan de 2cm sur 2 générant une quantité d’énergie de 200 watts dans la scène. Plus grand, le flash fournirait des ombres « molles » type AreaLight, il faut donc penser aux règles qui s’appliquent réellement dans la nature.
J’ai enfin très légèrement affiné le rendu grâce à Photoshop pour finaliser mon image.



Chargement....

A Lire également