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Mikros, CG Wire et Creative seeds évoquent leur vision de l’open source

En février dernier se tenait Made By Mikros, une journée au cours de laquelle le studio avait organisé, à l’invitation de Rennes Métropole et de l’association Clair-Obscur (dans le cadre du festival de cinéma Travelling) une série de conférences professionnelles dans les locaux de sa maison mère Technicolor. Nous vous avions d’ailleurs détaillé le programme à l’époque.

Depuis, Mikros a eu l’excellente idée de partager en ligne une des conférences, centrée sur l’open source. Benoît Maujean (R&D Manager chez Mikros), Franck Rousseau (PDG de CG Wire) et Camille Campion (Cofondateur de l’école Creative Seeds) y donnent chacun leur point de vue.

Dans un premier temps, Benoît Maujean nous propose un retour d’expérience de Mikros, évoquant des cas de collaboration sous diverses formes et le suivi de production, la simulation de foules avec Golaem ou encore les projets AliceVision et Meshroom (pour la photogrammétrie), l’initiative ASWF, Blender (et notamment le cas de la série animée Team DroniX). Il ne manque pas de souligner les points à garder en tête, de l’aspect « contaminant » de certaines licences open source à la difficulté de recrutement d’artistes Blender.
Il laisse la parole à Franck Rousseau (34ème minute), qui revient sur son parcours et le cheminement ayant abouti à la création de la solution de gestion de production CG Wire. Franck Rousseau aborde notamment la manière dont les studios ont pu rejoindre le projet, apporter leurs visions et besoins et faire ainsi progresser l’outil.
A la 39ème minute, Camille Campion intervient et décrit le cas de l’école Creative Seeds, qui a mis en place une approche collaborative au niveau de sa gouvernance. Il met en avant le dilemme auquel font face les écoles, entre se positionner sur les besoins actuels de l’industrie ou adopter des outils qui pourraient à terme faire évoluer le secteur.
Franck Rousseau revient ensuite sur l’importance de la communication, y compris entre studios, afin de ne pas avoir à résoudre les mêmes problèmes séparément et donc de faire avancer l’industrie. Une démarche qui a par exemple mené à des rencontres physiques autour du pipeline et de la gestion de production.

La fin de la table ronde (à partir de 46 minutes 50) est consacrée à des questions-réponses. Dans le lot des sujets abordés : licence contaminante de Blender, frilosité des gros studios face à l’open source, importance des liens avec la recherche, nécessité pour les artistes de pouvoir s’adapter à de nouveaux outils, rappel du fait que les écoles bénéficient de tarifs éducation (voire de licences gratuites) qui font que leurs choix logiciels ne sont pas liés au coût, machine learning, problématique des brevets y compris sur l’open source.

En complément de cette conférence, nous vous invitons à lire ou relire notre compte-rendu d’une autre conférence sur l’open source qui s’était tenue lors du Festival d’Annecy 2019, en compagnie cette fois d’Autodesk, Sony, Xilam et Tu Nous Za Pas Vus.

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