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Un soupçon d'inspiration

Comme toujours dans cette série d’articles récurrents, voici une petite sélection de sources d’inspiration en tous genres, pas forcément liés à la 2D/3D…

– Pour commencer, voici une petite leçon d’animation à base de papiers découpés, qui vous est proposée par un génie du genre : Terry Gilliam !

– The Atlantic a commencé la mise en ligne d’une impressionnante série de clichés pris durant la seconde guerre mondiale, couvrant l’ensemble du conflit et des lieux concernés, y compris certains évènements assez méconnus en France, comme l’internement, aux USA, des américains d’origine japonaise dans des camps.
Certaines images sont évidemment terribles (sachant que comme souvent sur les sites de photojournalisme américains, le choix a été fait de désactiver par défaut l’affichage des clichés les plus violents, visibles uniquement après un clic sur l’avertissement), tandis que d’autres sont plus légères, insolites, voire graphiques.

A terme, 900 clichés environ seront mis en ligne.

WWII

– Pour tous ceux qui veulent de l’inspiration en ce qui concerne la tenue vestimentaire de leurs prochains personnages, jetez-donc un oeil à The Sartorialist, blog tenu par Scott Schuman, photographe qui prend dans la rue des inconnus, chassant les tendance et la mode de la rue, bien souvent à des kilomètres des podiums et magazines en papier glacé.

Intel a mis en ligne un reportage sur l’auteur, donnant une meilleure idée de sa démarche et de la façon dont il travaille.

– Chaos Cinema : Matthias Stork, a publié sur Pressplay un article et deux vidéos sur ce qu’il appelle le Chaos Cinéma, cinéma du Chaos. Autrement dit, la tendance qu’ont certains réalisateurs (dont Michael Bay, par exemple) à s’éloigner des codes classiques de la mise en scène et du jeu de caméra, pour s’orienter vers des plans ultrarapides, enchaînés à une vitesse telle que le spectateur en perd le fil. Combiné aux gros plans et aux effets de caméra à l’épaule, ces films noient, selon lui, le spectateur dans un flot ininterrompu d’images qu’il ne comprend plus réellement, ne pouvant saisir les cascades et combats que par bribes. Seule la bande-son permet de suivre l’action, car contrairement à l’image, elle est toujours plus précise, gagnant en densité et exactitude.
Si Stork ne rejette pas forcément en bloc le Chaos Cinema, utilisé au service de la démarche artistique pour certains films comme The hurt Locker (Démineurs en VF), il est manifestement globalement déçu du rejet des codes traditionnels.
Que vous soyez de son avis ou pas, son analyse a le mérite de soulever un débat intéressant, d’autant plus que le chaos cinema peut avoir comme effet pervers d’empêcher le spectateur de saisir les détails des VFX, alors même que les réalisateurs du mouvement en utilisent de plus en plus.

Via Lucas Janin.

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