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Interview 3DVF : Mark Osborne, réalisateur du Petit Prince

Le Petit Prince

Le Petit Prince sort aujourd’hui dans les salles françaises. A cette occasion, nous vous proposons une interview en compagne de son réalisateur, Mark Osborne.

La vidéo est en anglais, mais vous trouverez plus bas un résumé en français de l’interview.

Mark Osborne revient tout d’abord sur la genèse du projet : la production l’a approché il y a environ 5 ans et demi. Il connaissait déjà très bien le livre : sa femme le lui avait offert des années plutôt, durant leurs études, alors qu’ils sortaient ensemble.

Sa première réaction a été de dire non à une adaptation directe : pour lui, il était impossible de faire un film à partir du conte. Toute tentative de coller totalement à l’histoire est, selon lui, vouée à l’échec et n’approchera jamais le niveau de l’original.
Il a donc proposé une autre voie : celle d’un hommage, celle d’une histoire à propos de l’impact que le conte peut avoir sur les gens.
Cette approche a séduit à la fois les producteurs et les héritiers de Saint-Exupéry, elle a donc été retenue.

Osborne évoque ensuite l’équipe du film, et insiste sur le fait que le film a été très collaboratif, avec un gros travail d’essais/erreurs. Il explique également qu’il souhaitait que le film calque les émotions créées par le livre chez un lecteur.
Il cite plusieurs influences majeures pour le ton du projet : Hayao Miyazaki, Jacques Tati.

Nous avons également interrogé Mark Osborne sur l’utilisation dans un même film d’animation 3D et de stop-motion : un travail très complexe, avoue-t-il. Superviser l’ensemble de la fabrication a été particulièrement délicat, et Mark Osborne souligne à nouveau l’importance du reste de l’équipe. Jamie Caliri, en particulier, metteur en scène pour la partie stop-motion du projet, a eu un rôle majeur : sans lui, jamais le film n’aurait pu être mené à bien.
Côté 3D, Osborne évoque Adel Abada (Lighting Supervisor), Céline Desrumaux (co-Production Designer), qui ont eu un rôle crucial pour définir le « look » de l’animation 3D.

Mark Osborne revient ensuite sur le renard et sa fameuse réplique « L’essentiel est invisible pour les yeux », thème central de l’oeuvre. Le fait d’utiliser une peluche de renard dans le film a permis de mettre en avant le lien entre la jeune fille et le livre mais aussi l’aviateur.
Le parcours de la petite fille permet également d’évoquer l’enfance : si elle est au début du film une « jeune adulte » qui a grandi trop vite, elle réapprend à être une enfant, ce qui l’aide à parvenir à l’âge adulte. Le personnage est donc en pleine transition.

Enfin, Mark Osborne nous donne quelques indications sur le film, avec le voyage de la jeune fille, dont la réalité ou non est en partie laissée à l’interprétation du spectateur.

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